Guerres & Histoires, le nouveau trimestriel de la gamme Science & Vie, met l’accent sur les principaux conflits qui ont marqué notre histoire. Il s’attache ainsi à livrer une explication claire sur les protagonistes des grandes guerres, leurs stratégies et leurs technologies d’armement.
«LA SECONDE GUERRE MONDIALE A AUSSI ÉTÉ UNE LUTTE INTELLECTUELLE ENTRE STRATÉGIES ET DOCTRINES» • Trois piliers de Guerres & Histoire ont sué sang et eau pendant 18 mois pour renouveler la vision des opérations de la Seconde Guerre mondiale et les condenser dans un atlas qui fera date. Interview d’un des auteurs, Benoist Bihan.
EN BREF
L’archéologie raconte la vie des pirates à Madagascar
COMMENT LE RENSEIGNEMENT BRITANNIQUE S’EST AVEUGLÉ EN BIRMANIE • Réputé le meilleur du monde, le renseignement de Sa Majesté a pourtant commis une erreur majeure sur la frontière indienne en 1944: du fait d’une méconnaissance de la culture stratégique japonaise, il a supposé que l’ennemi agirait comme un général anglais, explique l’historien Zhongtian Han.
UNE PETITE ARMÉE PEUT EN CACHER UNE AUTRE… VINGT FOIS PLUS GROSSE! • Dans les années 1920, Britanniques et Allemands disposaient d’une petite armée de terre professionnelle. Mais l’une ne désirait rien d’autre que de briller contre des tribus afghanes ou irakiennes, quand l’autre préparait ses structures et ses cadres à une confrontation majeure. On a vu le résultat en 1940. En sommes-nous là?
ARMAGNACS CONTRE BOURGUIGNONS LA PREMIÈRE GUERRE CIVILE FRANÇAISE • CHARLES VI DEVENU FOU EN 1392, LE SCEPTRE EST DISPUTÉ PAR DEUX FACTIONS FAMILIALES, DIRIGÉES RESPECTIVEMENT PAR LE FRÈRE ET LE COUSIN DU ROI: LOUIS, DUC D’ORLÉANS, ET JEAN SANS PEUR, DUC DE BOURGOGNE. QUAND LE SECOND FAIT ASSASSINER LE PREMIER, LA RIVALITÉ DEVIENT GUERRE OUVERTE ET LA MONARCHIE BASCULE DANS UNE SANGLANTE CRISE FRATRICIDE DONT LES ANGLAIS ONT BIEN FAILLI ÊTRE LES SEULS VAINQUEURS.
D’UN MEURTRE À L’AUTRE UNE SALE GUERRE ENTRE PRINCES • Charles VI fou, la réalité du pouvoir devient, en pleine guerre de Cent Ans, l’enjeu d’une lutte à mort entre les partis de Jean sans Peur, le bien surnommé duc de Bourgogne, et celui d’Orléans-Armagnac, bientôt rejoint par le dauphin Charles. Un véritable « Trône de fer» à la française, riche en complots, assassinats et massacres.
AZINCOURT, UNE CATASTROPHE MILITAIRE DOUBLÉE D’UN DÉSASTRE POLITIQUE
SOISSONS, LA GUERRE CIVILE À SON PAROXYSME • En mai 1414, le clan des Armagnacs enrôle le roi fou Charles VI pour marcher sur l’Artois, territoire bourguignon. Mais il se heurte, à Soissons, à une garnison commandée par un chef irréductible… Le siège, bref mais sanglant, résume à lui seul les horreurs du conflit.
À OTHÉE, JEAN SANS PEUR NE FAIT QU’UNE BOUCHÉE DES LIÉGEOIS
D’ARRAS À AZINCOURT, L’AGONIE D’UNE PAIX
UNE PATRIE, DEUX PARTIS LA PREMIÈRE GUERRE CIVILE FRANÇAISE • Parce que les princes en guerre rallient une large partie de la population sous leur bannière, le conflit entre Armagnacs et Bourguignons mérite pleinement l’appellation de « guerre civile». Une première dans l’histoire de France, qui affiche déjà tous les critères requis: idéologies différenciées, fanatisme meurtrier et fake news dévastatrices.
CAPELUCHE, DE LA HACHE AU BILLOT
QUAND L’ANGLETERRE JOUE LE TROISIÈME LARRON • Hissé sur le trône d’Angleterre grâce à un coup d’État paternel, Henri V perçoit le profit à tirer d’une alliance avec une des deux factions qui déchirent le royaume de France. Après avoir cyniquement négocié, il s’abouche finalement avec Philippe le Bon, au plus grand péril de la dynastie des Valois. Faut-il pour autant faire des Armagnacs le « parti patriote » contre les « collabos» bourguignons? Pas si...